dimanche 8 mai 2011

Parlons de nos rondeurs :

J'ouvre un groupe de parole thérapeutique fin septembre 2011, avec un entretien préalable obligatoire, soit grâce à une rencontre ou par téléphone.

dimanche 27 mars 2011

Formation à Savoir Psy, Paris

25 mai 2011 : deuils impossibles ?

Si les deuils traumatiques sont d’abord des deuils, il n’en reste pas moins qu’ils présentent certaines particularités et ils ont plus de probabilités de se transformer en deuils compliqués ou pathologiques.

Le suicide est par essence un deuil traumatique et d’une telle violence que son impact sur les endeuillés est particulièrement intense.
Ce deuil est teinté de honte, de colère, de questionnements incessants, de sentiments très ambivalents. …

Accueillir ces récits traumatiques n’est pas aisé, et accompagner des endeuillés après suicide ne peut se faire dans l’improvisation. Connaître nos limites, nos préjugés, nos fragilités est une étape nécessaire pour le thérapeute. Ainsi il devient possible de recevoir ces endeuillés avec le temps et la patience qu’ils requièrent.

Si la vie du défunt par suicide est souvent une histoire longue et lourde, à l’inverse les deuils périnataux se heurtent à l’absence, ou à la trop courte histoire de vie.

C’est cette absence de reconnaissance de leur deuil, lui aussi spécifique et souvent traumatique, qui blessent en profondeur les jeunes couples endeuillés.

Comment les aider à garder trace de ce court passage dans notre humanité de leur enfant ?
Comment les reconnaître comme endeuillés ?  Quelles sont les spécificités de ce deuil ?

Ces « deuils impossibles » nous bousculent particulièrement, mais nécessitent plus que d’autres encore une attention humaniste et attentive pour permettre l’émergence de nouveaux possibles.


dimanche 27 février 2011

Formation à Savoir Psy, Paris


5 avril 2011 : l’enfant en deuil

Pourquoi aider un enfant en deuil ? N’a-t-il pas une « insouciance » par rapport à la mort ? Ne le voit on pas retourner à ses jeux et ses occupations parfois «  comme si rien de grave » ne s‘était passé ? Et pourtant 48% des tentatives de suicide chez les jeunes révèlent un deuil d’enfant difficile et 15% des délinquants ont vécu eux aussi un deuil compliqué.

C’est-à- dire qu’ils n’ont pas ou peu été accompagnés dans cette épreuve.  C’est en améliorant nos connaissances sur les émotions de l’enfant endeuillé , leurs modes d’expressions parfois déroutantes, et qui échappent à l’adulte, que nous serons mieux à même de les soutenir dans la douleur du deuil.

Comment l’aider à faire face à la culpabilité, comment l’aider à préserver le lien avec la personne disparue ?
Comment lui parler de la mort ?
Comment communiquer avec lui, tout en respectant son rythme ?

Comment aborder l’enfant en deuil, quels « outils » peuvent  aider les thérapeutes dans cet accompagnement particulier.

Ne faut-il pas, précaution incontournable, aller voir d’abord dans nos deuils et pertes enfantines ?